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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 14:01

Moi, dit-il, je ne sais pas gérer un conflit

 

J'en ai tellement bavé quand j'étais gosse que je suis devenu allergique à toute situation conflictuelle, je ne sais pas réagir.

Quand je suis en conflit avec quelqu'un, je m'effondre, je me liquéfie,, je ne sais pas comment te dire, je ne suis plus un homme.

Quand nous étions sortis de chez le notaire, pourtant, nous avions trouvé une solution qui nous convenait à tous les deux, nous nous sommes quittés avec le sourire...Et voilà que le notaire me téléphone, et maintenant les données ont changé, les chiffres ne sont plus les mêmes et je ne vois pas comment m'en sortir et je ne comprendspaps ce qui se passe...


Je l'écoute, je ne sais que dire, je ne peux parler d'une situation que je ne connais pas....

Je suis simplement frappée par ces mots , dits avec la plus grande sincérité

"Quand je suis en conflit, je ne suis plus un homme , je m'effondre..."

 

Je doute que mon écoute ait été suffisante pour l'aider à retrouver une structure intérieure...et cependant, je n'ai rien à lui offrir de plus, peut-être lui dire que je le crois capable de trouver une solution équitable pour lui comme pour l'autre....

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 10:05

Je retrouve ce poème écrit il y a déjà cinq ans

Je me le remets en mémoire pour me donner du courage

Aujourd'hui, le ciel est gris et il faut faire rayonner très fort notre soleil intérieur

 

 

 

 

Ensemble nous bâtirons un château d'amour.
La liberté sera assise à la table d'hôte.
Nous rirons aux étoiles et l'enthousiasme 
nous guidera vers un horizon toujours renouvelé.
l'imagination nous délivrera de la peur
et nous cheminerons dans les souterrains
de notre demeure où règnent les forces amies.
Et la raison déraisonnante fera de nous
des résistants,toujours debout dans le vent

 

 

 

 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 16:39

L'autre jour, je sors de son étagère le dernier livre  de Christiane Singer,celui qu'elle a écrit sur son lit d'hôpital, peu avant de mourir, je feuillette  en vain le livre et ne parviens pas à trouver le passage que je recherche...

 

Ce soir, je reprends le livre, j'ai besoin de retrouver ce passage...je l'ouvre et je tombe pile sur la page que j'avais besoin de relire....

Christiane sait qu'il lui reste peu de temps sur cette terre et, avant de nous quitter, elle veut partager avec nous ce qu'elle a ressenti,  compris dans sa chair et dans son coeur...et voici ce qu'elle dit :

 

"Je croyais jusqu'alors que l'amour était reliance, qu'il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin !  Nous n'avons pas même à être reliés : nous sommes à l'intérieur les uns des autres. C'est cela le mystère;

C'est cela le plus grand vertige.


  Au fond je viens simplement vous apporter cette bonne nouvelle : de l'autre côté du pire, t'attend l'Amour. Il n'y a en réalité rien à craindre. Oui, c'est le bonne nouvelle que je vous apporte.


Et puis il y a autre chose encore. Avec cette capacité d'aimer, qui s'est agrandie vertigineusement, a grandi la capacité d'accueillir l'amour. Et cet amour que j'ai accueilli, que j'ai recueilli de tous mes proches, de mes amis, de tous les êtres que, depuis une vingtaine d'années, j'accompagne et qui m'accompagnent - Parce qu'ils m'ont certainement plus fait grandir que je ne les ai faits grandir. Et subitement toute cette foule amoureuse, toute cette foule d'êtres qui me portent !  Il faut partir en agonie, il faut être abattu comme un arbre pour libérer autour de soi une puissance d'amour pareille. Une vague. Une vague immense. Tous ont osé aimer. sont entrés dans cette audace d'amour. En somme il a fallu que la foudre me frappe pour que tous autour de moi enfin se mettent debout et osent aimer. Debout dans leur courage et leur beauté. Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l'amour exagéré. L'amour démesuré. L'amour immodéré.


  Alors, amis, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément...." 

 

                      Christiane Singer (Derniers fragments d'un long voyage page 41...Albin Michel)

 

 

Alors, sortons vite de nos petites individualités, cessons de nous croire séparés et pouvant réussir notre vie sans les autres..." nous sommes à l'intérieur les uns des autres"    Difficile à croire et pourtant , je pressens que ce qu'elle a ressenti en ce dernier temps  de vie sur terre, ce n'est pas le fait  d'une illuminée droguée de médicaments... c'est la lucidité de qui n'a plus rien à perdre...de qui est presque déjà sur l'autre rivage...

J'ai eu la chance de la rencontrer  à deux reprises, j'en garde un souvenir très fort et très doux, elle fait partie de ces êtres qui vous  aident à donner le meilleur de vous-même... pour vous et pour les autres

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 09:33

C'est un dimanche de grisaille, de brume et de froidure...

 

J'ouvre la porte deux ou trois fois hésitant à sortir....et pourtant l'envie est là, je n'aime pas rester enfermée une journée entière, il me semble n'avoir vécu qu'à demi...mais est-ce bien raisonnable, quand une bronchite coriace vient juste de s'éloigner, d'aller s'exposer au froid ?

 

Les occupations , à l'intérieur , ne manquent pas : je lis, j'ouvre des ouvrages que je n'avais pas ouverts depuis longtemps, je blogue, j'écoute de la musique..

.J'écoute la radio : j'ai le plaisir d'entendre Christophe André et sa voix apaisante...Le soir c'est Anne Sylvestre..eh oui, elle chante encore ...et une biographie va paraître sur elle...

 

Je goûte le silence, je le savoure

 

Je regarde les oiseaux qui se posent sur les arbres dénudés du jardin

 

Un écureuil  grignote les pignons du cyprès et semble se délecter, insoucieux des rigueurs de l'hiver.

Je le prends en photo, mais à travers la vitre, il paraît flou.

J'ouvre la fenêtre mais le bruit l'alerte et je le vois disparaître derrière les branches....

 

Le soir , je fais quelques exercices devant la cheminée où flambe un bon feu qui crépite joliment à mes oreilles.

Tous mes sens sont en éveil et chaque moment est parfait

 

Quelques appels téléphoniques ponctuent la journée...

 

Comme tout cela est bon aujourd'hui !

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 11:20

Nulle monotonie sur le chemin

 

Tantôt je suis affligée et ravie

 

Sur un petit nuage,  éblouie

 

Tantôt je plonge dans un gouffre

 

Je pleure, je sombre, je souffre

 

Et puis, quand je dis oui à ce qui est

 

Mystérieusement arrive

 

Un filet argentin ou une corde ou une branche

 

Je m'y accroche, m'y balance et me lance

 

Sur la terre ferme

 

Où un bel oiseau couleur d'argent

 

Me transporte dans un ciel flamboyant

 

Où je navigue en toute liberté.

 


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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 11:01

 

 

 

 

"Il y a quelques jours, je reçois un petit paquet inattendu...

C'est une amie qui m'envoie un livre de CLARISSA PINKOLA ESTES, oui, celle qui a écrit "Femmes qui courent avec les loups"

Mais là, il s'agit d'un petit livre moins épais, moins connu mais tout aussi intéressant.

C'est "La danse des grand-mères"


Et ce livre arrive à point pour me remettre en route...Eh oui, la tentation de tout abandonner est toujours là, parfois lancinante...heureusement, si l'on sait l'accueillir, il y a toujours quelque chose : une parole, une rencontre, un geste, un objet entrevu, un coin de ciel bleu..pour vous redonner courage....

 

Voici quelques extraits :

 

"...Dans les mythes...la grand-mère....doit accomplir une tâche principale à la fois motivante, intimidante, audacieuse et joyeuse. Cette tâche se résume à ceci : vivre pleinement. Pas à moitié, pas aux trois quarts.Pas en faisant bombance un jour et maigre pitance le lendemain. Non ; vivre à fond chaque jour. Pas selon la mesure de quelqu'un d'autre. Selon sa mesure propre..."

 

   "Quand une personne vit pleinement, les autres en font autant'

Tel est l'impératif de la femme sage : vivre de telle manière que les autres aient l'occasion de faire de même. Vivre avec ce supplément d'âme qui va servir d'exemple."

 

Et elle termine son livre par cette prière en forme de bénédiction

 

"pour elles...

pour nous tous,

les grand-pères comme les grand-mères,

les petites filles comme les petits -fils..

.Puissions-nous aller plus loin et être florissants,

créer à partir des cendres,

protéger les arts, les idées, les espoirs

qui ne sauraient disparaître

de la face de la terre.

Pour tout cela, puissions-nous vivre longtemps

en nous aimant les uns et les autres,

jeunes dans la vieillesse et vieux dans la jeunesse

pour toujours et à jamais

Amen."

 


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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 13:07

"Le bonheur est comme un sillage,

il suit fidèlement celui qui ne le poursuit pas.

Quand on s'arrête pour le saisir

ou le contempler, il s'évanouit ausitôt.

A partir du moment où l'on a renoncé

à le poursuivre, on s'aperçoit

que l'on a sacrifié que nos chaînes

et nos tourments.

 

Le bonheur est comme un foyer.

Il nous faut produire assez de chaleur

avant de revenir nous asseoir près du feu

que nous aurons offert aux autres.

Ce qui nous manque ne peut

nous priver de bonheur

car il nous manquera toujours quelque chose.

Si nous ne pouvons être heureux sans cela,

nous ne le serons jamais.

 

Il faut être heureux de confiance.

Dès que nous cesserons de faire à la vie

le procès de ce qu'elle ne nosu a pas donné,

nous saurons qu'il ne manquait

que cette confiance

pour qu'elle n'ait plus à se justifier."      Louis Evely

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 13:43

Aujourd'hui, la journée devait être bien remplie :

bénévolat aux restos du coeur

réunion amicale autour des livres......

 

et l'imprévu bouleverse encore ma journée, je ne peux pas m'absenter, j'attends un coup de téléphone important...

 

Je peux me dire : c'est une bonne chose, cela m'oblige à me reposer, et c'est peut-être ce que j'ai de mieux à faire en ce moment...oui, bien sûr, mais j'ai du plaisir à faire ces activités et en être privée alors que je me sentais la force d'y participer me met le moral en berne....

Bon, mieux vaut en rire qu'en pleurer, il y a pire malheur..

Et puis il vente et il grisaille, est-ce un temps pour sortir?

Et puis on est bien à la maison

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 12:50

Faire semblant, parfois , ça marche un certain temps....on arrive même à y croire soi-même...mais les illusions ne sont que châteaux de sable, un peu de vent souffle et le château s'effondre...

 

J'ai voulu faire comme si la bronchite  m'avait quittée....

J'avais fait ce qu'il fallait, j'avais suivi les instructions du docteur, j'avais absorbé tout ce qu'il m'avait dit, j'avais fait faire les piqûres... je respirais mieux, c'est vrai, mais la toux était toujours là, la fatigue aussi...Allons, me disais-je, il faut se secouer, faire comme si... et la santé reviendra et parfois la journée se passait bien, parfois même deux jours de suite... et puis ça redémarrait : quintes de toux à vous ôter le souffle et le désir de manger, lassitude intense....

Bon, hier, je suis retournée voir le docteur

- Vous avez les trois quarts du poumon pris par l'infection, il faut  agir vite, on n'a pas le choix, seuls des antibiotiques

en piqûres vous sortiront de là...

Hier soir, première piqûre. L'infirmière est adorable et ne me fait absolument pas mal...

La nuit , je me réveille, la bouche enflammée, ayant des difficultés à avaler ma salive...Il paraît que ce sont des réactions secondaires qui se produisent parfois...

Le découragement me saisit, je ne  m'en sortirai donc jamais...Bon je me rendors, je sens que l'inflammation commence à se résorber, je peine à me réveiller ce matin mais une séance de Kiné me remet d'aplomb et la vie reprend

Et elle est belle, la vie, même quand on est malade

Elle apporte son lot de petits bonheurs chaque jour : hier, c'est ma fille qui me fait une visite impromptue et m'apporte un très joli bouquet de tulipes, comme ça , pour rien, ce n'est pas ma fête, c'est un jour ordinaire, un jour banal...Peut-être a-t-elle dû sentir que mon moral était en baisse avec cette bronchite coriace?

Aujourd'hui, c'est une voisine qui nous invite à partager un gâteau  qu'elle a fait avec sa fille qui habite au loin et qui est venue passer quelques jours  avec elle...Je partage sa joie en partageant le gâteau...

Chaque jour, il y a un petit bonheur qui se présente et qu'il faut savoir savourer, telle qu'on est , sans faire semblant.

 

P1160030.JPG

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:47

 

Il y a bientôt cinq ans que j'ai écrit ce texte mais rien n'est changé, semble-t-il,

s'il n'y a pas les mots écrits, il me semble me perdre dans l'irréel...

D'autres ont besoin de faire quelque chose avec leurs mains,

ont besoin de décorer leur maison

ou besoin de jardiner ou de peindre ou de sculpter la terre

ou le bois

ou le marbre

ou...

Peu importe

L'essentiel est que ce soit fait avec amour et modestie....

 

P4040058

 

Je bâtis peu à peu une maison de mots


et cela me rassure,

 

me fait accepter

 

avec moins de frayeur

 

mon intense fragilité...

 

Peu importe la valeur objective de ces mots,

 

ils peuvent paraître pur néant pour certains,

 

mais pour moi,

 

ils sont essentiels,

 

preuve que je suis là...

 

J'ai besoin de ces traces pour croire en moi,

 

pour acquérir un peu d'épaisseur,

 

pour découvrir mon chemin intérieur

 

et, à petits pas et à grands pas, qu'importe

 

m'acheminer vers ma demeure.

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