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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 10:49

Toujours désirs qui se croisent et se contredisent...Je suis lasse...

 

-Envie d'avoir des journées pleines à ras bord pour satisfaire ma soif intense d'apprendre et de ressentir...

 

Et envie de flâner, de lâcher prise, d'être disponible à l'imprévu, de capter le moindre rayon de beauté et de m'en émerveiller.

 

- Besoin impérieux de solitude et besoin tout aussi fort de rencontre et de partage...Mais est-ce si opposé? Apprendre et être disponible peuvent s'allier..

.et tout ce que je fais...n'est-ce pas une nourriture à la contemplation?  

 

La solitude que je recherche est celle qui me permet de me retrouver moi-même et donc de retrouver ceux qui m'habitent. A quoi bon les avoir devant moi tous ceux-là que j'espère si je ne sais pas les joindre?

Oui,j e sais, je raisonne bien, et d'écrire cela apaise un peu...mais je sais bien que je n'ai pas la clé, la clé qui permettrait de vivre harmonieusement et sans angoisse tout cela qui demande à vivre en moi.

 

Je peux faire semblant et cela marche un temps, parfois...Je pense à ce monsieur solitaire qui passe devant chez nous, il marche à pied, dit-il, pour lutter contre son état dépressif. L'autre jour,comme je lui demandais de ses nouvelles, il me répondit simplement :"eh oui,je suis libre,alors ça bouillonne en moi, tout est possible, alors, il faut calmer tout ça".

S6001187.JPGSa réponse m'avait étonnée mais c'est peut-être un peu ça que j'éprouve moi aussi !

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 09:17

Cette nuit , je ne dormais pas...Alors j'ai mis la radio et,  bel hasard, on donnait justement des extraits de Henri Michaux, ils étaient très bien lus et cela m'a rappelé l'époque où je me délectais de sa poésie ....

Mais il y a si longtemps que je ne les ai relus que je ne sais plus où ils se trouvent rangés, ces livres tant chéris, enfin les voilà !  j'en lis quelques-uns, extraits du livre "Passages".

Certains poèmes ne me parlent pas, d'autres sont très évocateurs.

Celui que j'ai choisi, je le découvre comme si je ne l'avais jamis lu...je n'en comprends pas bien la conclusion, mais totu le reste m'agrée

 

 

 

"Chacun est extraordinaire. Il est seul à s'en apercevoir. Découragement !

Enfin, il finit par s'y faire puisque personne d'autre que lui ne  le remarque.

Mais voilà que dix, quinze ans passent et quelqu'un d'autre, également, le trouve extraordinaire.

Merveille. Etre aimé.

Et l'autre aussi, comme c'est étrange, justement l'autre aussi est extraordinaire, unique, vraiment unique. On n'eût pu l'imaginer...et elle est, naturellement belle, mais surtout unique,  unique.

 

Amour, il est soulagé du poids de sa personne, du poids de sa vie, de ses journées, de ses occupations et soulagé de la propriété à la fin lassante de sa personne.

 

Quelle merveille! Qu'est-ce qui ne va pas arriver?  Plus rien n'est impossible. Il atteint sans effort le haut du monde.

 

Dans la suite, tout d'un coup, ce poète doit souvent apprendre beaucoup de prose..."

 

                                                                                      Henri Michaux (Passages)

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 14:52

 

Tout ce qu'elle voulait , elle, c'était simple.

 

Elle voulait trouver le docteur qui lui promettrait d'éloigner la mort.

 

Peu lui importait la vie qui lui était promise : bancale, étriquée, réduite..;pourvu que la mort ne

 

s'approche pas.

 

Elle était prête à lui donner tout ce qu'elle avait à celui qui lui donnerait cette

 

assurance....mais il n'y avait personne ... et elle s'en désolait...Pourtant, se

 

disait-elle, avec tous les progrès que la médecine avait faits, cela devait être possible...

 

Il y avait chez elle toute une table recouverte de fioles diverses qui devaient la protéger des

 

microbes et autres bactéries et elle en prenait consciencieusement tous les jours et voulait même les

 

partager avec les rares personnes qui venaient la visiter....Elle insistait même comme si , en

 

protégeant ceux qui l'approchaient, elle se protégeait elle-même...

 

 

Et dans sa recherche éperdue d'éloigner la mort, elle en oubliait de vivre

 

le beau moment d'aujourd'hui .

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 13:04

1-juillet-2007-039.jpg

 

 

"La plus belle des mers

 

est celle où l'on n'est pas encore allé.

 

Le plus beau des enfants

 

N'a pas encore grandi.

 

Les plus beaux jours,

 

Les plus beaux de nos jours,

 

On ne les a pas encore vécus.

 

Et ce que , moi,  je voudrais te dire de plus beau,

 

Je ne te l'ai pas encore dit;" 

 

                    Nazim Hikmet

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 15:42

Je viens d'achever la lecture de "Confidences d'un homme en quête de cohérence"

                                                                     de Thierry Janssen

 

Homme au parcours singulier puisqu'il a brutalement renoncé à sa carrière de chirurgien après quelques années de pratique seulement. Il venait juste d'être nommé à un poste important et il a démissionné sans savoir comment il allait orienter sa vie...mais il savait que, s'il continuait ainsi, il perdait l'essentiel...il perdait sa vie et le plaisir de vivre...

 

Après bien des péripéties, il a même été quelques mois directeur d'une maison de prêt-à-porter...

Puis, sans qu'il l'ai vraiment cherché, il se retrouve psychothérapeute et écrivain...

Chacun de ses livres s'est imposé à lui, il ne l'a écrit que parce que la nécessité de le faire lui est apparu incontournable...

J'ai aimé la sincérité, la simplicité de cet  homme, sa recherche de lucidité et d'authenticité, sa modestie aussi..et son courage pour construire sa vie  et en combattre les mensonges.

 

Je vous en donne cet extrait :

 

" Ce qui est réellement important, ce n'est pas ce que l'on fait dans la vie, c'est ce que l'on fait de sa vie. La nuance est fondamentale. Poser des actes brillants sans se soucier de la vertu n'est rien comparé au fait d'exprimer le meilleur de soi dans toutes ses actions, y compris les plus infimes et les moins spectaculaires. C'est un message difficile à transmettre dans une culture comme la nôtre, où agir et posséder est plus important qu'être et témoigner.

 

C'est pourtant le seul moyen, je crois, de connaître la joie.

 

Le sourire et les yeux lumineux de" certaines personnes handicapées, malades ou défavorisées sur le plan matériel, contrastant avec le regard fatigué de nombeuses autres pourtant plus "gâtées" en est sans doute la meilleure preuve. La véritable question est donc de savoir pourquoi certains restent connectés à leur essence et sont reliés à la vie, tandis que d'autres sombrent dans la négativité.

 

Regretter ce que l'on n'a pas, se plaindre de ses manques, espérer être quelqu'un d 'autre empêche de faire fructifier ses atouts et de révéler celui que l'on est naturellement, esssentiellement....L'important est d'agir en fonction de qui l'on est, et il n'y a aucune raison de vouloir être un autre..."

 

                   Thirry  Janssen ( Confidences d'un homme ne quête de cohérence, page 172-173 )

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 14:48

Aujourd'hui, c'est la journée des imprévus...

 

Je me lève, m'apprête à prendre un bain...Pas d'eau chaude, l'eau me semble glacée...

 

Un peu plus tard, j'ouvre l'ordinateur, m'apprête à visiter quelques blogs...mais  cet engin du diable refuse  de répondre aux clics que je lui propose puis se bloque totalement...Bon, je ferme tout..... Changeons d'occupation... Nous y reviendrons tout à l'heure, peut-être sera-t-il mieux disposé dans un moment...

 

Mais qu'est-ce que je vois?

B. en train de frotter énergiquement et de répondre à la demande que, périodiquement, je lui faisais depuis plusieurs mois ...Je n'en crois pas mes yeux...Eh bien quoi, il suffisait de patienter...Tout arrive !

 

Un peu plus tard, je décide de porter un petit cadeau à un ami dont c'est l'anniversaire...Je me presse pour arriver avant le repas et m'éclipser aussitôt après...

Et voilà qu'il m'invite pour le repas...Je refuse, je n'avais pas prévu cela et puis je sais qu'il reprend le travail de bonne heure mais il insiste et je me laisse tenter...Délicieux moments imprévus !

 

Que va-t-il encore arriver d'inattendu?

Bon ou mauvais, cela va m'aider à évoluer et à changer mes habitudes...Si souvent, nous fonctionnons en pilote automatique et nous emprisonnons nous-même...

 

Pour le moment, je me sens légère et apaisée, prête à accueillir ce qui vient....

En souhaitant quand même que ce soit des choses agréables !

 


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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:23
L'angoisse,je l'ai connue avant même de naître...
Petite encore,j'ai le souvenir de ces soirées où ma mère pleurait quand , la nuit tombée, mon père tardait à rentrer du travail. Elle imaginait l'accident toujours possible et je pleurais avec elle comme pour alléger sa peine.
 
Plus tard,quand je fus amoureuse et que mon pas encore mari rentrait avec quelque retard, je me surpris à trembler et à perdre pied...exactement comme ma mère...
Un jour, je réagis et soudainement, je décidai que cela suffisait.. je n'allais pas gacher mes soirées comme elle...car c'est toujours le soir que les hommes ne rentrent pas et que l'attente devient de plomb...je n'allais pas harceler celui que j'attendais pour le moindre retard, il m'importait qu'il se sente libre car moi aussi je voulais être libre.
 
Donc, je décidais que cela suffisait, que même si l'attente se prolongeait, je me ferais un point d'honneur de chasser de mon esprit toute idée d'accident...car il suffisait que je n'y pense point pour que l'accident n'arrive point...Ainsi donc c'était mon insouciance même et ma légèreté dans l'attente qui préserverait l'être aimé d'un destin pervers.
Dès lors je connus l'attente dans la sérénité...Inutile de téléphoner à tout bout de champ au moindre déplacement ...
Certains s'y trompèrent et crurent à de l'indifférence. celui que j'attendais s'y trompa aussi parfois...comme si l'amour ne pouvait se vivre que dans la torture...

Mais moi,je sais que mon ennemie l'angoisse est toujours prête à m'étrangler si je n'y veille pas,
toujours prête à me surprendre  au sein même d'une quiétude suave.
Ainsi pourquoi, tout à l'heure, régnait-elle sur moi, pantelante?
Mais je lui ai tordu le cou
Et comme une simple baudruche, je ne l'ai pas vue partir.
Et me voilà seule ,à présent,toute allégée...Elle a desserré ses griffes et je respire largement ,avec étonnement...
J'avais oublié que ce qui allait de soi, le simple fait de respirer librement, pouvait nous quitter et parce que, un moment , elle m'a habitée, je redécouvre ce simple bonheur là.
Merci, ma soeur Angoisse,d'être venue et ,plus encore, d'être partie...Mais je sais que tu reviendras...Je ne sais pas  ce que c'est que de vivre sans cette menace...même quand je me crois sereine, je sens son souffle sur mon dos...et la moindre bagatelle peut suffire à la rendre maîtresse...Oh! Comme je voudrais être légère,de plus en plus légère...Ne plus avoir peur..Etre libre .
 
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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 16:01

Est-ce de la générosité?

ESt-ce simplement du bon sens?

Savoir que ce que l'on a perdu peut rendre un autre heureux et savoir s'en réjouir, n'est-ce pas une bonne façon de trouver du bonheur ?  Evidemment , tout dépend de ce que l'on a perdu...

Voici l'histoire telle que je l'ai trouvée dans les philofables de Michel Piquemal qui lui-même l'a trouvée dans les écrits de Jean-Claude Carrière

 

"  En Inde, les trains sont toujours bondés.

 

Un jour, un passager qui était assis sur le toit même du wagon perdit l'une de ses sandales, qui tomba à l'extérieur.

 

Aussitôt, il saisit sa deuxième sandale et la jeta le long de la voie .

 

L'un des passagers assis à côté de lui s'en étonna.

 

L'homme lui répondit  :

 

Je n'ai que faire d'une seule sandale. Et si quelqu'un trouve celle qui est tombée, elle ne lui sera pas davantage utile.

 

Autant trouver la paire ! "

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 16:45

Il y a près de deux ans que j'ai écrit ceci et je ne suis pas très sûre d'avoir beaucoup avancé dans cette recherche

Et la fatigue et la maladie ne sont pas des excuses suffisantes .

Elles sont aussi là pour me rappeler que la vie est courte, dut-on vivre cent ans,

et que chaque moment est précieux

et mérite d'être vécu pleinement.

 

   Laisser ses désirs en suspens

      est avarice et crainte de manquer,

      c'est vue étroite et coeur momifié.

      Va jusqu'au bout de ton désir.

 

S'il est réel,

il renaîtra de ses cendres.

S'il est illusoire,

il s'évanouira en volutes de fumée

et laissera place pour un feu plus rayonnant.

"Va où ton coeur te mène

et selon le désir de tes yeux".

Et ne te dérobe plus à la plénitude.

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 13:06

C'est une période bien agréable que ce début d'année....

Des voisins viennent vous offrir leurs souhaits.

Un autre vous invite pour manger la galette.

Une amie de nos filles frappe à la porte, il ya plusieurs mois qu'on ne s'est vus, elle est de passage, elle fait une halte...quelle bonne surprise !

Le téléphone sonne un peu plus souvent.

Des petits messages vous arrivent dans la boîte aux lettres ou sur votre messagerie.

 

C'est bien agréable de se sentir ainsi reliés.

 

On se dit que cela pourrait être ainsi tout au long de l'année.

Un peu plus d'attention à chacun

tout en restant discret

et , malgré la fatigue trop  présente et la toux, la vie prend tout de suite une autre couleur.

 

Allons, donnons-lui de belles couleurs à cette année 2013

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