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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 06:36

Le Clown danse
Le clown rit
Non,le clown fait rire,
il veut faire rire;

quand les autres rient,
il est joyeux.

mais ce soir c'est elle
elle seulement
qu'il veut faire rire,
elle qui est malade .

S'il réussit à la faire rire,
c'est sûr elle va guérir.

Elle sourit,elle rit même
mais ce n'est pas un franc rire
qui l'emporte.
Il faut de l'énergie pour
attraper le fou rire
Et ce soir,elle est lasse.

Il dit : c'est pour les petits enfants
le soir de Noêl,
je leur ferai cette surprise,
c'est vrai.
Mais,ce soir,c'était pour elle
elle seulement.

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 08:42

Ce qui manque

c'est un peu de vent

pour faire s'éloigner notre barque

de la rive

où elle s'envase et pourrit.

 

Ce qui manque

c'est un long voyage

pour nous purifier

des salissures de la vie quotidienne

qui nous réduisent

l'un et l'autre

au squelette de nous-même.

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 08:15

  La construction paraissait indestructible en dépit de ses défauts et de la part manquante.Le temps,l'amour,les habitudes l'avaient patinée et moulée dans un tout  extérieurement harmonieux. Et voilà qu'un élément étranger voulait prendre une partie du tout et donc le détruire et,s'alimentant des ruines,former à son tour,un château d'amour;L'incassable pouvait donc être cassé !

 

  Il n'y  avait personne pour la garder,la belle demeure ancienne,ils ne savaient pas  que c'était un trésor...ils avaient oublié de s'en nourrir et c'est pourquoi des failles étaient apparues...Qui ,encore, pouvait la sauver ?

  Et l'autre,l'élément étranger,savait-il qu'il ne serait  jamais qu'une pièce rapportée ?

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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 07:58

Il traverse la salle de séjour.
Un livre sur la table,il l'ouvre.
-A qui est ce livre , qu'est-ce ?
-On vient de me l'apporter,dit-elle. C'est un dialogue entre un artiste et deux savants.
Le nom des deux savants fait tomber la barre de suspicion qui alourdit son front.
Elle lui parle alors de ce livre qui l'intéresse beaucoup.
Et lui de critiquer cet ouvrage qu'il a seulement parcouru mais qui lui semble suspect.
-Il faut se méfier de l'ésotérisme...Ils savent insidieusement glisser leurs idées en les recouvrant d'un cachet scientitfique qui risque de nous illusionner . Il faut donc être vigilant et connaître les sources.
-Ainsi,lui dit-elle,tu as besoin de savoir quelle étiquette mettre sur le dos de ton interlocuteur pour pouvoir lui accorder quelque crédit . Tu ne peux te fier à ton jugement personnel ?
-Bien au contraire,dit-il en durcissant sa position,ce qui est grave et qui nous sépare,c'est que tu ne veux pas utiliser ton esprit critique et que tu adhères au point de vue de n'importe quel charlatan qui veut nous faire partager ses certitudes.
-C'est inexact,dit-elle,j'ai lu le livre page à page,il n'affirme rien et présente tout ce qu'il dit comme un moment de ses réflexions et celles-ci sont en évolution constante.
-Le ton génèral ne me plaît pas,dit-il
Et tout en proclamant que chacun doit se faire sa propre opinion,il entend bien imposer la sienne à celle qu'il morigène pour son absence de sens  critique. Cette inadéquation entre ses paroles libérales et son attitude intolérante est troublante car il est manifeste que la cause de sa hargne soudaine est de constater qu'elle peut lire et en éprouver du plaisir un livre qui ,à lui lui paraît suspect...Et lui qui dit ne pas vouloir être un gourou,lui qui pense que chacun doit être son propre maître,il ne peut tout simplement pas supporter qu'elle ne le prenne pas pour un maître incontesté;
"Conteste toutes les autorités  mais pas la mienne et nous serons en plein accord"...Voilà ce qu'il lui dirait s'il y voyait clair en lui-même...mais pour le moment,tout est flou en lui...il sait seulement qu'il est contrarié.

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 07:46

Tu lis devant moi
à haute voix
la lettre baignée de tendresse
que je t'ai écrite.
je l'entends
comme si elle m'était étrangère
Tu la dis
comme si elle s'adressaitt à un autre;
Certes,tu approuves certains mots,
tu en corriges d'autres
mais aucun de ces mots ne te touche
Chaque phrase
passant par ta bouche
est vidée de sa sève.

Il n'y  a pas d'abonné
au numéro que vous avez demandé.

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 07:41

Elle pose sa main
là où la sienne se serait arrêtée
si elle l'avait laissée faire...
Elle imagine que c'est sa main à lui
Et son corps devient une harpe qui vibre tout entière
et chante une mélopée
triste et joyeuse...
Elle regardait les marchandises étalées devant elle,
elle ne pensait à rien...
Il a posé son bras sur son épaule
d'un geste famlier et innocent...
Puis il est devenu plus enveloppant
quand elle a compris,elle s'est écartée
tant le geste de cet inconnu
lui paraissait incongru.
Et maintenant elle rêve
et elle s'interroge
pourquoi ce corps qui l'accompagne
depuis si longtemps,
pourquoi ne peut-elle le considérer
comme sien,
comme étant elle-même?
Pourquoi doit-elle faire un effort
pour ne pas l'abandonner à qui en veut?

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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 18:09

        chemin-de-Stevenson--octobre-2007-022.jpgEntre le silence et la parole

Entre eux

longtemps

un silence épais

de peur et de cris mêlés

               de cris étouffés

    au tréfonds le plus profond

 

Et soudain

unsouffle léger....

Une parole ose se dire

et rencontre un coeur ouvert

une oreille attentive.

Lui se cache derrière
une gaudriole
une plaisanterie loufoque
mais il entend,
 
Il écoute
et elle,

elle voit
son âme
qui sourit
et elle répond
à son sourire.

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