Le blog de gazou

  J'étais dans la salle d'attente du docteur et j'attendais mon tour...J'avais pris un livre pour meubler  ce temps mort mais je n'ai pu y plonger dedans ou seulement par intervalles..Il y avait une maman avec son bébé d'environ un an.. et il occupait la scène sans se soucier des spectateurs si ce n'est  du regard de sa maman  qui posait sur lui un regard attendri et ravi...On aurait dit qu'il faisait sa séance de gymnastique ce petit homme, tantôt à quatre pattes, avançant, rampant, reculant, s'arrêtant toujours avant l'obstacle, changeant de position avec une rapidité étonnante, toujours en mouvement , il était l'expression même de la vie toujours triomphante..A  un moment , il s'est heurté un peu le front,il a pleurniché deux secondes, a regardé sa maman puis il est reparti...A cet âge là, on sait que les échecs ne doivent pas nous décourager, qu'ils ne sont là que pour corriger nos erreurs...Pourquoi l'oublie-t-on en grandissant ?

  Oui, ce petit bonhomme , c'était la Vie .

 Je n'ai pas osé le prendre en photo...Dommage peut-être !

Il était à l'hôpital depuis quelque temps, atteint d'une leucémie...

Elle, elle venait d'y rentrer..mais pas dans le même..Elle , c'était son coeur qui s'était emballé...

Ils se téléphonaient d'un hôpital à l'autre mais ils étaient anxieux..lui surtout 

Le médecin  lui proposa une permission afin qu'il puisse la voir

Ses enfants se mobilisèrent tous pour que la rencontre puisse avoir lieu..

Ils lui préparèrent un bon repas : des frites maison et du canard..Tous les enfants et petits enfants étaient là..Il mangea de très bon appétit, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps..Puis il la rencontra.

Il revint parmi les siens qui devaient le reconduire à son hôpital .

Rencontre émouvante et cependant sereine...On y respirait le bonheur d'être encore une fois réunis...Ce pouvait être la dernière...Le docteur avait dit que la maladie gagnait du terrain très rapidement.

Lui ne se posait pas de questions, tout au bonheur de l'instant présent, heureux de voir ses petits enfants, heureux d'être là, encore une fois et de se faire dorloter, chacun étant aux petits soins,conscient de l'éphèmère et de la fragilité de nos vies...

C'était un temps entre parenthèses, un temps où seule la douceur avait le droit de paraître..L'angoisse était mise sous le boisseau...Les larmes viendraient après son départ. Mais tant qu'il était là, il fallait se réjouir de sa présence.

Rondes,lisses,douces au toucher,elles sont trois,posées sur le bord de la cheminée.

L'une blanche,l'autre bleue et rouge et la dernière marron jaune

.

Il suffit de les voir pour que la main ait envie de s'en saisir.

Elles sont sans odeur,non c'est faux,elles ont l'odeur de l'enfance:elles ne so-t là que pour jouer,pour rebondir, pour se cacher,disparaître,re-surgir,s'envoler.

Dès le moment où vous jouez avec elles,les pensées qui s'agitent sans cesse dans votre tête cessent leur tumulte tapageur.Il vous faut maîtriser en vos mains les envols capricieux des trois belles et vous ne pouvez plus songer à rien d'autre:quel bien-être !

Si en plus,vous fermez les yeux,il vous faut alors imaginer leur trajet dans l'espace pour que votre main comme,par miracle,se trouve juste au bon endroit pour les accueillir.Sensation délicieuse...

Pour se vider la tête,c'est excellent !

  Chez nous aussi, dans notre petit village, c'était la fête du patrimoine.

  Une des personnes habitant le village avait préparé un exposé très détaillé, avec diapositives à l'appui, sur l'histoire du village avant la Révolution .  Et il y avait une bonne trentaine de personnes qui étaient venues l'écouter et plusieurs ont été si vivement intéressées qu'elles ont demandé si notre conférencier improvisé pensait continuer ses recherches sur la vie au village après la Révolution...Il a  invité tous ceux qui étaient intéressés  à s'associer à sa recherche..Il y aura donc probablement une suite...Et quelquefois plonger dans le passé permet de mieux vivre  dans le présent.

  Nous avons appris, entre autres choses , que notre village que l'on aurait pu croire, autrefois, exclusivement agricole n'abritait pas que des paysans. Il y avait aussi des'ouvriers qui cardaient la laine et qui faisaient l'élevage des vers à soie...

  La discussion a continué dans le jardin autour de boissons et  de quelques petites nourritures variées, ce qui apermis de mieux se connaître et sympathiser.

                            4 et 5 septembre 2010, Venez pour

                            Apportez vos joies ( et vos peines à oublier), vos histoires à conter, vos musiques à jouer, vos

                            sourires à donner, quelque chose à boire  ou à manger...

                            Comme il vous plaira. 

Voilà une des invitations que nous avons reçue d'un de nos voisins qui vient de construire presque tout seul sa maison en bois et qui l'habite depuis cet été

Et, bien sûr, nous y sommes allés, le samedi seulement, car le lendemain, d'autres festivités nous attendaient

Et nous avons pu écouter  s'accorder violons, accordéons , vielles, cornemuse  et certains, bien sûr, se sont mis à danser....C'était une joyeuse soirée !

Le lendemain, c'est une de nos copines de chant qui organisait un repas campagnard pour fêter son mariage qui avait eu lieu en juin au bout de plus de vingt ans de vie commune...Et là, d'autres musiques puisqu'elle fait partie aussi d'un orchestre de "bidons"..Oui, oui, vous avez bien lu..Il s'agit d'un authentique instrument de musique...Nous avons eu droit à un petit concert très, très agréable...Nous avons mangé  ensuite une excellente tajine au poulet avant de retourner chez nous ...Et là mes voisins les plus proches nous attendaient  pour nous faire leur au-revoir...Ils partent , en effet,  à Damas pour un an..Et ils avaient réuni quelques uns de leurs amis et voisins en cette fin de dimanche.

Quel week-end !