24 mai 2010
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08:11
Enfin il est là
si doux, si tendre
ce soleil qui tant s'est fait attendre.
Nous pouvons vivre dehors
prendre les repas dans le jardin;
Je m'installe avec des livres
et mon petit homme
arrive avec ses soldats
qu'il dissémine dans l'herbe
avec un grand sérieux;
puis il rentre à la maison
et abandonne la direction de la bataille...
Je peux un moment m'absorber dans ma lecture
mais je fais parfois une pause
pour mieux savourer ce printemps
enfin là
me laisser envahir par la douceur du temps,
goûter l'âme du monde
et ressentir au plus profond de moi comme,
en cet instant,
tout est bien.
Et je m'émerveille de cette présence à la vie.
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9 mai 2010
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Lever difficile ce matin et pourtant la nuit a été bonne..Je me réveille toute endolorie sans envie de rien...Mais, bon , je n'aime pas des trop m'attarder au lit le matin...après m'être laissée divaguer quelques minutes dans des rêves imprécis, je me lève..Une douche, un petit déjeuner, cela va déjà mieux..
.Le marathon passe devant chez nous ce matin et il y a un stand d'approvisionnement juste à côté de la maison : il y a de l'eau bien sûr mais aussi des bananes, des nougats, , du pain d'épice, du chocolat...Je vais aider à l'installation du stand (les organisateurs ont laissé tout le nécessaire dans notre cour hier soir)..Il y a aussi des randonneurs...D'ailleurs,le premier est déjà passé,il a deux bâtons, il pratique la marche nordique et il vient de faire entre 4 et 5 kilomètres en une demie heure...Voilà des courageux!
Et puis je m'installe devant l'ordi, je lis mes mails, quelques blogs dont celui de Kasimir et me voilà tout à fait ragaillardie...Allons, la journée sera bonne et pour vous aussi, je vous le souhaite. Ces photos sont celles du marathon de 2008, il y a vait cette année là un groupe de chanteurs qui étaient venus encourager les sportifs.
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7 avril 2010
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08:50
Voilà le joli bouquet que mes enfants m'ont apporté pour ces fêtes de Pâques..Oui, il y a même un oeuf, vous avez bien vu..;mais tranquillisez-vous, c'est un faux...mais un bouquet de Pâques, ça ne peut pas ressembler à n'importe quel bouquet ..et puis un bouton de rose à peine éclos, cela ressemble bien un peu à un oeuf...
Et le lundi de Pâques, comme d'habitude depuis plusieurs années dans le village, c'est la chasse aux oeufs...
nous cachons 1000 oeufs dans le village...Quelques-uns sont colorés et donnent droit à ceux qui les trouvent à un sachet de bonbons ou à un gros oeuf en chocolat...cela dépend de la couleur...Les enfants viennent avec leurs parents..Il ya bien sûr une buvette ..Le temps d'une matinée, le village perd de sa tranquillité et prend un petit air de fête. Et c'est une belle occasion de rencontres.
Les enfants de l'école nous présentent leurs dessins , leurs différents travaux..Je n'ai pas pu prendre l'ensemble, il y avait trop de monde ;.mais en voici trois
Et il y a un jury qui décerne un prix au plus beau...Evidemment, c'est très relatif.
Voici le départ de la course qui se fait en deux temps : d'abord les petits de moins de six ans et un quart d'heure après les plus grands
Et cette année, le beau temps était avec nous et c'était bien agréable.
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30 mars 2010
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"C'est toujours ainsi, disait-il,on veut le bien et c'est le mal qui arrive.
Regarde Jésus,il voulait l'amour et il y a eu l'Inquisition"
Et disant cela,il crut justifier sa conduite...
Etait-ce de sa faute si ses décisions et le chemin pentu qui le précipitait vers le gouffre
provoquaient tant de souffrances en lui
et chez ses proches qu'il négligeait et chez ses amis qu'il trahissait...
Ce n'était pas ça qu'il avait imaginé....
Lui,il voulait vivre en compagnie des génies,des poëtes..
.Il voulait vivre l'extase chaque jour, chaque heure de sa vie...
Il voulait assumer en lui le plus d'humanité possible...
il voulait incarner la beauté...
Et pour cela,il était prêt à tous les risques,oui,il voulait bien tout perdre...et souffrir..et même risquer sa vie...
pour que l'oeuvre s'accomplisse,l'oeuvre qui le rendrait immortel...
Mais avait-il le droit de sacrifier ceux qu'il aimait à son désir de gloire?
Et désirer la gloire et poursuivre la beauté,était-ce la même quête?
Ne s'était-il pas leurré,égaré
,sur un chemin qui n'était pqs le sien
de sorte que croyant créer une oeuvre d'art,source de lumière et de bienfait...
il avait ourdi en son sein un serpent venimeux dont il serait lui'même la victime
car tout le mal que l'on fait aux autres ,c'est aussi à soi-même qu'on le fait.
Enigme vivante plantée comme une borne sur mon chemin de vie,
question épineuse mille et une fois ressassée et repêtrie,
qu'as-tu à me dire et par quel pli secret puis-je te saisir?
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21 mars 2010
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08:28
Dimanche dernier Littorine m'a taguée
Comme je n'étais pas chez moi cette semaine, j'avais préparé,à l'avance , tous mes articles..Et c'est pourquoi je ne réponds qu'aujourd'hui...
J'ai retrouvé mon chez moi
Mais c'est pour partir sur une île déserte...Qu'emporteriez-vous si vous partiez sur une île déserte ? Il faut nommer sept objets
La tâche est un peu difficile car,pour rien au monde je ne partirai sur une île déserte.
L'eau n'est pas mon élément...Je nage, oui, mais seulement si aucun obstacle ne se trouve sur mon chemin...
Et à quoi bon être sur une île si on ne savoure pas la vastitude liquide qui l'entoure...
Mais jouons le jeu.
Je pars...Que vais-je emporter ?
- D'abord, de quoi lire et écrire..Comment vivre autrement ?
- Ensuite, il faut peut-être emporter quelques nourritures terrestres et de l'eau buvable
- Un briquet
- Un couteau
- Ah! ces satanés médicaments ! C'est pas le moment d'être malade ! En fait ce n'est jamais le moment !
- une lampe de poche...S'il me prenait l'envie de lire la nuit, la lumière des étoiles et de la lune ne me suffiront pas et puis je n'aime pas l'obscurité totale porteuse de trop d'angoisse...
- Et puis, profitons de l'occasion ! Un très grand sac, très très grand...Pourquoi faire direz-vous ?
Eh bien , je profiterai de mon séjour là-bas pour y larguer toutes mes peurs Et Dieu sait si elles sont énormes..Je les enfouirai dans ce grand sac, je les y entasserai, je les y presserai, j'attacherai solidement le sac et je le jetterai dans la mer pour qu'il aille se perdre tout au fond des eaux et que je sois enfin délivrée...
Déjà, rien que d'y penser, je me sens allégée..Merci Littorine !
Bon il faudrait que je nomme aussi 7 personnes qui feraient le tag à leur tour..Mais à vous de choisir ...
Bon dimanche à tous
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27 février 2010
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Il a trois ans le petit homme, il est le plus jeune de toute la famille mais que son frère, ses cousins et cousine ne le prennent pas pour un petit...Il revendique haut et fort :
"Je suis un grand , dit-il, et avec un petit sourire en coin, il ajoute : je suis un papa" Il sait bien qu'on ne le croit pas mais il attend de nous quand même que nous faisions semblant...C'est un jeu et il est dans son jeu totalement...
Hier soir, le petit homme a soufflé ses trois bougies avec un sérieux et une dignité, à la hauteur de ses trois ans...
Et il lève trois doigts en l'air pour nous montrer qu'il sait de quoi il s'agit...On lui offre ses cadeaux...Il s'émerveille devant chaque paquet, l'ouvre avec application...Ses yeux brillent..Peu importe le contenu ! Ce qui le ravit, c'est que c'est une fête... pour lui, des surprises... pour lui....Ce qui le ravit,c'est qu'il est le petit roi de la soirée ! C'est pour lui qu'on a chanté bon anniversaire...en français, en anglais, en allemand et en polonais...
Bien que l'heure soit un peu tardive, il veille avec nous sans fatigue.
Et nous, nous retrouvons avec lui cette joie naïve de l'enfance !
Et le temps d'une soirée, tous les soucis sont oubliés.
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18 février 2010
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08:25
Elle vivait seule depuis la mort de son mari .
Mais toutes les après-midi, son ami venait la voir.
Et ses visites quotidiennes étaient sa joie et son tourment...
Elle renonçait à toute occupation et elle l'attendait.
Elle passait sa vie dans l'attente.
S'il avait un empêchement et qu'il ait néggigé de l'en prévenir, c'était le drame...S'il n'était pas là, elle ne pouvait respirer...C'était sa présence qui lui redonnait vie...
Généralement, il venait.
Il n'était pas d'humeur agréable, pas toujours.
Mais elle préférait ses sarcasmes à son absence.
Un jour, il dut être hospitalisé;
Elle s'y attendait et tremblait de peur en y pensant.
Elle ne pourrait pas survivre à son absence, se disait-elle.
Elle-même était très fragile et malade.
Ce jour-là, par quel hasard, elle rencontra un copain mal en point...Celle avec qui il vivait le rejetait...et il ne savait où aller.
"Il y a de la place chez moi,lui dit-elle, je peux te louer une chambre."
Et le soir même, il vint loger chez elle.
L'absence de l'ami en devint plus acceptable...peut-être même était-elle souhaitable...
Le copain , lui, était toujours aimable et très serviable...
il faisait le ménage, parfois même il préparait le repas...et surtout, il la faisait rire...
Elle en oublia d'être malade...elle put reprendre le travail, elle se sentit belle sous le regard des autres. Elle fut même invitée plusieurs fois, elle ne se reconnaissait pas...
Quand l'ami revint, il n'osa rien dire, n'en pensa pas moins, tenta quelques remarques acides...mais comme elle y demeurait indifférente, il cessa de se fatiguer à vouloir être méchant...Elle avait changé ...Il fallait bien qu'il cessa de jouer au bourreau puisqu'il n'y avait plus de victime...
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5 février 2010
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Hier,comme presque tous les jeudis, j'allais chercher mon petit-fils (9 ans ) à la sortie de l'école.
Il est vif comme l'éclair et toujours dans les premiers à sortir...Aujourd'hui, il est même le tout premier mais, bizarrement, il marche à pas lents, il est si complètement absorbé dans ses pensées que je me demande s'il m'a vue...D'habitude, il court, il gambade, il saute...
Je lui demande ce qui se passe...Il me répond qu'il cherche un virelangue....Croyant avoir mal compris, je lui fais répéter
-Mais, enfin, me dit-il, tu ne sais pas ce que c'est ? C'est une phrase comme "Un chasseur sachant chasser sans son chien"..ça s'appelle un virelangue parce que ça fait tourner la langue, ça oblige à bien articuler...Je vais te dire ce que j'ai trouvé
Un stylo rouge de rage ravagea tout sur son passage.
Il dévasta un village et rencontra une règle rouge.
Quand le stylo rouge la vit, il rougit.
Je l'ai félicité pour sa trouvaille.
Et si je rencontre le maître, je le féliciterai tout autant.
Savoir passionner les enfants de si belle façon, c'est quand même merveilleux.
On apprend beaucoup de choses avec les enfants : Je sais désormais ce qu'est un virelangue
Et je sais que les objets, tout comme les humains ,sont sujets à des émotions changeantes et peuvent être fous de rage à un moment , et l'instant d'après tout émus et rougissants parce que quelqu'un ou quelque chose est apparu qui a su faire fondre leur carapace.
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31 janvier 2010
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00:53
"Nous ne pouvons rien « faire » pour l’autre, nous ne pouvons que lui donner le droit de vivre ce qu’il vit, que l’écouter nous raconter ce qui le traverse. Parce que cette écoute inconditionnelle, c’est ce qui lui donnera la possibilité de poser un peu ses valises, le sentiment de compter « entièrement » pour l’autre, le miroir où se regarder pour avancer, le sentiment d’être aimé" Pascale
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30 janvier 2010
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08:49
C'était un petit jardin
au bord du chemin.
A l'orée du bois
il était
blotti dans un creux
et perdu en pleine nature.
Quand nous passions
c'était un plaisir de voir
ses rangées bien alignées
de plantes diverses.
Et puis, peu à peu,les mauvaises herbes
ont envahi ce coin de terre si bien entretenu...
Seule la cabane est restée
désormais toujours fermée.
Mais où est-il le jardinier?
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