Le blog de gazou

Les êtres humains sont merveilleux
pour chacun , il faut trouver la clef
comprendre quel sentiment l'anime
quelle étoile le guide
Il devient simple alors
d'offrir à chacun
l'ambiance qui le fera éclore 
du meilleur de lui-même.
Ainsi
à quoi bon
se révolter contre les criailleries de l'angoissé.
Ce n'est pas contre vous qu'elles sont adressées.
Il suffit pour les faire cesser
d'offrir un visage serein et apaisé
de rassurer par une tendresse redoublée
celui qui vous pourfend de ses cris
et le voilà qui,comme par magie
se détend et voit son ciel bleuir et rosir de plaisir
et de tyrannique et intempestif qu'il était
le voilà qui,délivré de sa peur,
devient tendre comme du bon pain
et ce qu'il refusait avec ardeur
le voilà qu'il le propose lui-même
comme une évidence.
IL faut être simple,encore plus simple.
;

Solyzaan m'a offert ce dessin pour illustrer mon texte, alors je suis heureuse de le publier  et de le partager avec vous

 La nuit
ouvre 
la porte
à ma folie

L'aube me retrouve
  ébouriffée
dans mes rêves
inapaisés

La nuit
m'anime 
et le jour
m'éteint

La nuit
ensorceleuse
délivre mes démons
et le jour
les endort.

     









                                     

Etre le vent
sortir de la torpeur
 monotone du temps

Etre le vent
balayer l'espace
retrouver l'envie
l'envie d'être moi

Etre le vent
la bise légère
qui redonne vie
et amplifie

Etre le vent
sans attendre le jour
que tout se meuve
 et s'effeuille

Etre le vent
compagnon
 sur le chemin

Etre le vent
qui secoue
qui accélère
qui fait s'envoler
le trop léger
qui fait se poser
le trop pesant

Etre le vent
imposer la cadence
que tout entre
dans la danse
et chante

vendredi 12 août à 16 heures

Je retrouve ce texte écrit il y a plusieurs mois, il est à l'image du jour d'aujourd'hui...

Et pourtant, le vent n'est pas toujours souhaitable.

Comme hier était bon avec ce calme, cette douceur qui s'était installée !

Une brise légère, si légère qu'elle se faisait oublier

suffisait à rendre l'air léger

et nous avec....

J'aurais pu m'envoler sans en être étonnée...

Mais aujourd'hui est un autre jour.

 Ils sont trois

 au milieu du bois:

 secs et décharnés

 et pourtant bien enracinés.

 La mort ne les a pas terrassés.

 Squelettiques et nus,

 leur cime vers le ciel reste dressée.

 A côté d'eux, feuillus et charnus,

 leurs confrères demeurent silencieux

 et laissent chanter le vent

 en écoutant la plainte muette

 de ceux qui souffrent auprès d'eux

 et cependant demeurent vivants.

                                Aujourd'hui, trop de choses se bousculent dans ma tête,

pas moyen de mettre de l'ordre,

alors je vous donne ces deux petits poëmes
 

"Si j'écris,c'est disons
pour ouvrir une porte

Le plus curieux
J'ignore

A   quel moment se fait
cette ouverture  

D'ailleurs ce qui se lève
c'est peut-être un rideau."

                              Guillevic   

 

"Ouvrez-moi toutes les portes !
Je finirai bien par passer !
Mon mot de passe?Walt  Whitman !
mais je ne dirai aucun mot de passe.
je passe sans explication...
Si besoin,j'enfoncerai les portes,
parce qu'en ce moment,je ne suis ni frêle ne civilisé.
Je suis Moi,un univers pensant
en chair et en os,voulant passer,
et qui finira bien par passer                   
parce que lorsque je veux passer
je suis Dieu."
                                                             Pessoa