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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 14:29

 

" Ainsi, lorsque nous restons isolés dans notre timidité un peu orgueilleuse parce que les autres nous paraissent prendre trop de place et ne pas faire assez attention à nous, ne finisssons-nous pas par créer le rejet que nous redoutions ?

  Quand nous nous plaignons du matin au soir pour attirer l'attention de ceux dont nous craignons qu'ils nous abandonnent, ne finissons-nous pas pas par les faire fuir ?

Par la même occasion, ne vivons-nous pas l'abandon que nous voulions éviter ?...

 

On peut poursuivre la démonstration en réalisant que chaque fois que nous avons peur que les autres nous trahissent, nous manipulent ou nous contrôlent, notre personnalité s'efforce de contrôler et de manipuler par la force ou la séduction. Inévitablement, les autres tentent de nous échapper et nous concluons que nous avions raison  de vouloir les contrôler.

  Enfin, lorsque nous avons peur de ne pas être à la hauteur et que nous cherchons à masquer ce que ce que nous jugeons être nos imperfections , nous devenons à ce point rigides que plus personne ne peut voir la beauté et la créativité débordante qui nous habitent . Ainsi, en cherchant à être parfaits, nous devenons réellement imparfaits."

 


                                          Thierry Janssen  ( Vivre en paix)

                                                                    Collection Marabout page 106

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 20:59

 

 

"Celui qui est dans l'ignorance

 

  écrit sa vie dans la pierre.

 

 Celui cherche l'esprit 

 

 écrit sa vie dans l'eau.

 

Celui qui est libéré

 

écrit sa vie dans l'air."

 

                 Deepak Chopra

 


 

Et Thierry Janssen commente ce texte en disant :

 

"Quitter la pesanteur de la pierre pour entrer dans la fluidité de l'eau et espérer, un jour, être entraîné dans la fluidité de l'air. Voilà un beau projet pour nous les êtres humains."

 

" La joie n'est provoquée par rien : elle vit à l'intérieur de nous et ne demande qu'à nous envahir.

Ce sont nos peurs et nos résistances qui nous empêchent de la ressentir.

Pourtant la joie est nous. Elle est notre état naturel, l'impulsion de la vie qui nous habite, le souffle créateur qui nous anime.

Nous n'avons pas à rechercher ou à créer la joie, il nous suffit de la laisser être. Tout simplement en étant en parfait accord avec le moment présent, en ayant confiance en la vie et son mystère." 

 

                                                                                                              (Vivre en paix)  Thierry Janssen



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 13:53

"Un sage prit la parole et dit :" Une erreur courante consiste à ramener l'amour à ses seuls visages de la relation parent-enfant, du couple ou de l'amitié. L'amour s' exprime en effet de diverses manières. Mais il peut prendre bien d'autres formes. L'amour d'un paysage ou d'une oeuvre d'art peut ouvrir notre coeur à des dimensions aussi vastes qu'une relation amoureuse. Notre coeur, une fois qu'il résonne à la vibration de l'Ame du monde, peut s'émouvoir d'un rien : un sourire, une fleur qui éclôt, un nuage dans le ciel, le regard d'un inconnu croisé dans la rue. Il ressent de la compassion pour tout être vivant. Il réprouve avec force toute forme de cruauté, non seulement envers les humains, mais aussi envers les bêtes, quelqu'en soient  les raisons. Il aime le monde, l'univers, la vie."

Un sage prit la parole et dit : "lorsqu'il prend racine dans notre coeur, cet amour universel transforme notre façon d'être et de vivre. Il n'y a plus ni étranger, ni lointain. Tout être vivant nous est proche, toute souffrance nous concerne. Tout être est notre ami, notre parent, notre enfant."

           Frédéric Lenoir (L'âme du monde pages 117-118)

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 12:37

"Admirer


c'est ce qu'on peut faire de mieux ici-bas, et de plus noble.

 

C'est le sentiment le plus exaltant, et le seul qui remplace  avantageusement le sentiment religieux.

 

Il y a dans l'admiration une plénitude qui n'existe pas dans la vénération, cette dernière impliquant un rien d'acharnement et de crainte, alors que l'autre a quelque chose d'autonome, de souverain, de triomphal."

                                                                              CIORAN

 

 

C'est le même Cioran qui a écrit "De l'inconvénient d'être né"

                                                            et "Exercices d'admiration"

comme quoi, les opposés savent très bien s'unir parfois

 

 

 

f-vrier-2008-025.jpg

 

Non, les primevères n'ont pas encore fleuri dans le jardin, c'est une photo de 2008

Mais, comme j'avais besoin de fleurs, hier, j'ai acheté des primevères , fleuries sous serre sans doute,

et je les ai mises dans la maison et je les admire bien sûr.

 

 

JMichel--primeveres-008.jpg

 

 

Ah! leur couleur est trop belle, il faut que je vous les montre pour que vous puissiez vous aussi les admirer.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 10:32

"Tous les matins, je remercie le sort d'être vivant, je rends grâce pour la nouvelle journée qui m'est offerte. C'est la prière commune au croyant et à l'incroyant ; car la prière c'est cela : rendre grâce.

il est plus commode évidemment de s'adresser à quelqu'un mais ce n'est pas indispensable.

La prière est d'abord un recueillement confiant, une méditation reconnaissante envers cet ordre naturel dont nous sommes une partie...

Cette disposition heureuse demande à être raffermie. Il faut dire et redire merci à la compagne qui nous a choisi, aux enfants qui nous sont nés et jusqu'à la téléphoniste de service qui bénit notre journée d'un "Bonne matinée, monsieur".

Il faut donner sa chance à chaque instant qui passe."

 

                         Albert Memmi  "Bonheurs" (Editions Arléa)

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 09:46

 Autrefois tous les humains étaient des dieux mais ils abusèrent tant de leurs privilèges que Brahmâ, le maitre des dieux, décida de leur ôter ce pouvoir.

Il chercha une cachette qui soit impossible à déceler

- Tout au fond  de la terre, lui suggérèrent  les dieux mineurs.

- Tout au fond de l'océan, proposèrent d'autres dieux.

- Non, dit Brahma,l'homme creusera, fouillera...et finira par trouver.

Voici ce que nous ferons ! nous cacherons le pouvoir de divinité au plus profond du coeur des hommes, car c'est le seul endroit où ils ne songeront pas à aller le chercher.

Et depuis ce temps-là, l'homme a fait le tour de la terre, il a creusé, cherché, fouillé..à la recherche de "quelque chose"  qui se trouve au fond de lui-même.

 

                                                          (d'après une légende hindouiste)

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 09:48

"La vie ne peut être vécue que si nous avons l'espoir qu'il nous reste encore des choses à vivre, que tout n'est pas joué, que du nouveau peut advenir.

Car l'espoir ne fait pas seulement vivre : il est la vie même. Il est la conviction que la vie apporte d ela vie, qu'elle est une matière toujours en mouvement.

Etre déprimé,c'est, à l'opposé, croire que tout est figé, comme pris dans les glaces, "banquisé".Le désespoir est ce sentiment de dévitalisation de la vie. Il n'est pas la certitude qu'il n'y a plus d'avenir, mais que l'avenir sera immuablement semblable au présent."

                                      Laurence Devillairs  (Brèves de philo)

 

Dans ce livre "Brèves de philo", l'auteur prend quantité de phrases toutes faites que nous prononçons sans toujours y penser comme "l'espoir fait vivre"...elle les décortique, cherche en quoi ces expresions peuvent éclairer notre façon d'être, de penser, de sentir...elle les met en relation avec la pensée des grands philosophes et, ainsi faisant, nous amène à plus de clairvoyance, de justesse intellectuelle et d'humanité... 

 

Oui, je crois, chaque jour, du nouveau peut advenir.même dans une vie en apparence monotone...

Encore faut-il savoir le voir , ce nouveau et l'aider à advenir...

Parfois, ce sont des petits riens qui transforment tout...

 

Alors bon dimanche  avec la nouveauté nécessaire pour le rendre lumineux!

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 08:05

 

C'est difficile d'allier les contraires.

 

C'est un rêve impossible.

 

C'est pourquoi il faut le désirer si fort.

 

Et, parfois, en de brefs moments,

 

Des moments visités par les dieux,

 

des moments où passe un ange,

 

on y parvient,

 

et alors,

 

 

L'allégresse nous envahit.

 

                                                      

 

Cela me fait penser à ce que le poète Roberto JUARROS disait:

 

"La part du oui dans le non

et la part du non dans le oui

Sortent parfois dans le lit et s'unissent

dans un autre lit

qui n'est ni oui ni non

Dans ce lit court le fleuve des eaux vives."

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 14:26

" Imaginons une corde tendue aau-dessus de l'abîme et un homme qui marche sur cette corde entre les deux points

 

que sont sa naissance et sa mort.

 

C'est ainsi que Nietzche représente le philosophe, l'homme qui garde sa conscience éveillée.

 

La vie rest toujours unrisque ouvert, qui demande de al vigilance, de l'équilibre.

 

Une joie apparaît dans cet exercice périlleux, une exaltation à vaincre l'adversité,

 

ou bien à se couler si bien dans l'exigence du mouvement que l'esprit fait corps avec l'effort.

 

Le funambule tient dans chacune de ses mains un aspect de la vie, d'un côté l'ombre,  de l'autre la lumière;

 

d'un côté le bien, de l'autre le mal, le jour et la nuit, la force invulnérable et la douceur vulnérable,

 

la dépendance et l'indépendance, la demande d'aide et la capacité à porter secours.

 

La personne qui marche sur le fil incarne un équilibre qui n'est pas la moyenne des deux aspects

 

mais une capacité à avancer dans la joie et la douleur.       

 

                                                              PAULE SALOMON

 

 

2012aoûtSt Antoine l'Abbaye 025

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 09:11

D'après une parabole du poète persan Attar

et aussi une des philofables chez Albin Michel

 

7499482892_52b9806094.jpg                            flickr

 

 

Salomon se promenait lorsqu'il passa devant une fourmilière.

Aussitôt, toutes les fourmis vinrent le saluer.

 

Cependant, l'une d'entre elles l'ignora, car elle était occupée à déplacer grain par grain un énorme monticule de sable qui se trouvait devant elle.

 

Très étonné, Salomon lui dit:

-"O petite fourmi, jamais tu ne pourras faire disparaître cette montagne de sable...cette tâche est au-dessus de tes forces.

 

La fourmi lui fit une révérence et lui dit:

-"O grand roi, ne t'arrête  pas à ma taille.

Seuls comptent mon ardeur et mon amour.

Une fourmi m'a pris au piège de sa beauté, puis est partie en me disant:

-"Si tu détruis ce tas de sable, je ferai disparaître l'obstacle qui nous sépare."

Aussi m'appliquerai-je à cette tâche jusqu'à mon dernnier souffle.

Et si je dois perdre la vie, au moins je mourrai dans l'espoir de la rejoindre.

Ö Roi, apprends d'une misérable fourmi ce qu'est la force de l'amour, apprends d'un aveugle le secret de la vision."

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