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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 07:23

  "Aujourd'hui je ne sais quoi écrire. Il y a seulement un reste de bougie sur mon âme, que je n'ai pas la force d'allumer. Sur ma feuille il y a des idées, mais les idées sont des ruelles sombres et on ne sait pas où elles aboutissent.  Ma feuille se crispe,  elle veut être froissée, cacher son visage entre ses mains si frêles. elle veut fuir , comme une jeune mère qui laisse à Dieu son enfant devant la porte d'une église. N'écris pas, me dit l'écriture. si tu cherches le poème, tu ne le trouveras pas :  c'est timide un poème, ça se cache comme un simple d'esprit derrière un arbre ou sous le porche d'une église.  Cela vient tout seul à l'âme et ça se donne en toute humilité. Caresse les doux cheveux de ta pensée, ne cherche pas le poème : c'est lui qui viendra à toi, comme l'écureuil qui prend entre ses doigts une noisette."

                                  Jean-Marie Kerwich  (L'évangile du gitan)

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 11:22

"Non seulement un autre monde est possible, mais il respire depuis toujours sous celui-là.

 

La face cachée du monde !

Qui de nous retient assez son souffle en entend la pulsation. Cet autre monde affleure parfois dans le mode visible et son apparition nous bouleverse. semblable à la Jérusalem que les anges laissent lentement descendre derrière les paupières brûlées des mystiques.

 

Le monde caché effleure le monde visible, se fait ci et là reconnaître, mais s'il s'y substituait tout à fait, ce serait la fin, le terminus où tout le monde descend; l'élan de l'humanité en marche serait suspendu, le monde retomberait lourdement dans ses gonds.

 

Ce qui fait la royauté de notre aventure, c'est l'élan qui nous habite, le désir qui nous porte et nous brûle. N'espérons pas réussir pour de bon !

C'est parce qu'il aimait tant son serviteur, Moîse, "le seul qu'Il connut face à face" que Dieu ne l'a pas fait entrer en Terre promise, lui laissant la meilleure part : l'ardent chemin qui mène vers...

 

                              Christiane Singer  fin de "Où cours-tu? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi? " )

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 07:30

En Inde, on l'appelle Mahatma, c'est-à-dire" grande âme"

Responsable d'un réseau humanitaire mondial qui agit dans l'humanitaire , la santé, l'éducation, l'écologie et la spiritualité

, Amma irradie d'amour et de bon sens.

Elle est née d'une famille de pauvres pêcheurs du Kerala.

Enfant déjà, elle étreint tous ceux qu'elle rencontre, ce qui choque beaucoup sa famille car, en Inde,le contact physique entre castes est un tabou grave...

Et comme elle persiste, à 14 ans, elle est chassée de chez elle

 

Il y a 22ans, elle fait sa première tournée mondiale ...Les foules se déplacent seulement pour recevoir l'étreinte de Amma

Son organisation (ETW) a planté un million d'arbres, construit 40000 maisons, accorde annuellement 30 000 bourses scolaires, nourrit 2 millions de pêrsonnes, en soigne des dizaines de milliers,  finance des recherches sur le cancer et le sida...

 

En France , le centre des disciples de Amma est établi en Beauce à Pontgouin

 

"Les individus ne sont pas comme des îles isolées. Nous faisons partie du changement universel. Mais le changement part de l'individu, sinon, rien ne se passe. Une fois que nous changeons, les autres changent aussi automatiquement. Partout, de par le monde, les humains imitent les autres...

Je ne dis pas que le monde entier puisse changer. Ce serait comme vouloir vider l'océan!  Toutefois même si cela revient à prélever une petite cuillerée d'eau dans l'océan, chaque effort individuel contribue à un changement global possible. nous ne pouvons pas changer les plis du monde, mais si nous nous remettons sans cesse à l'ouvrage, nous deviendrons bons et , par imitation, les autres le deviendront aussi...Tout part de l'amour. Voilà ce dont nous avons besoin."   Amma

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 07:52

Je suis arrivée

anéantie de fatigue

anéantie, c'est exactement le mot...

réduite à rien...

Votre corps déambule

intact apparemment

mais ce corps il n'est habité par personne...

La plus petite décision devient une prouesse

Prendre le téléphone pour demander un rendez-vous

exige de vous

un effort inimaginable...

Il serait tellement plus simple

de se lover dans l'indifférence

 

De toute façon vous n'êtes plus là

mais est-ce vous qui avez abandonné votre corps

ou est-ce lui qui vous a lâché,

n'est-ce pas plutôt lui le traître

qui vous oblige à errer

en des lieux glacés ou brûlants mais toujours inhospitaliers?

 

Et c'est dans cet état d'errance

qu'elle arrive dans le  cabinet du médecin

 

Il ausculte,

il prescrit les médicaments, les examens nécessaires

il donne quelques conseils,

il fait son travail de médecin...

c'est important, il le fait bien...

Mais ce qui est encore plus essentiel,

c'est son écoute,

son regard,

son empathie...

Cela la remue profondément...

Elle se retrouve, elle s'unifie,

elle ne part plus à la dérive,

elle ne se déserte plus,

elle reprend sa vie en main...

 

Je reprends ma vie en main. 

 

 

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 08:24

Cette nuit,

 je t'ai murmuré

une chanson douce.

L'as-tu entendue?

Une chanson douce

pour te guérir de ta langueur

et t'envelopper de douceur.

Et ce matin tu te réveilles

plein de vigueur. 

Et si tu t'affaiblis à nouveau,

 écoute, écoute,

et le chant reviendra

 et la vie reprendra.

 

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 11:05

Lancinante, dévorante, envahissante, anesthésiante,

la fatigue s'installe

en maîtresse souveraine

et couvre de sa lourdeur

le petit bonheur qui peut éclore.

 

Plus de réserves, plus de désirs.

Un endormissement

Un saut dans le néant

Le moindre geste est trop pesant

Les précipices se laissent frôler sans aucune inquiètude

A Dieu va, la vie s'en va;

 

Mais surviennent des gestes amis

qui redonnent un sursaut,

aident à sortir de cette léthargie.

La vie revient

Le souffle aussi...

 

Chante la Vie.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 12:19

Il ne sait plus

Il ne peut plus

Il n'a plus l'énergie

plus le désir

plus la volonté

 

Il est un peu désabusé

Il n'ose se l'avouer

lui qui va toujours de l'avant

 

Il sait aimer d'un amour superficiel

mais bienveillant

toutes les personnes qu'il rencontre

et cela est doux et réconfortant

mais s'engager

être un compagnon dans les jours douloureux

c'est trop lourd pour lui

 

Il pourrait s'écrouler

perdre pied

alors il se préserve

il se met des barrières

pour ne pas voir

ne pas entendre

et ainsi rester dans cette quiètude

dont il a tant besoin

 

tant de fois nous aussi

nous  avonsmanqué aux autres

et ils ne nous ont rien dit

Peut-être auraient-ils dû s'exprimer

Peut-être ainsi

nous auraient-ils permis d'agrandir nos limites?

 

Mais la peur de faire mal ?

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 08:32

" On a allumé les lumières, la nuit tombe, la vie se métamorphose.

 

N'importe comment, il faut continuer à vivre.

 

Mon âme brûle comme si c'était une main physiquement;.

 

Je me cogne à tous les passants sur le chemen.

 

Ma propriété de campagne,

 

dire qu'il est entre toi et moi moins qu'un train, qu'une diligence et que la décision de partir, si bien que je reste sur place, je reste...

 

Je suis celui qui veut toujours partir et qui toujours reste, toujours reste, toujours reste -

 

jusqu'à la mort physique il reste, même s'il part, il reste,reste, reste."

 

                                                                         Fernando Pessoa

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 13:43

Hier, un ami blogueur me téléphone, son blog est en pause depuis un certain temps...et il n'a plus le désir de le reprendre....J'ai la surprise, heureuse,  ce matin de voir un nouvel article chez lui...

 

Un autre m'appelle et me dit que lui aussi se sent étrangement las...il a beau avoir envie faire paraître plusieurs textes sur des sujets bien précis et dont il a toutes les idées en tête, il n'a pas le courage de s'y mettre..et reporte toujours au lendemain ce qu'il a pourtant  le désir de mettre en route...

Le lendemain, il a fait paraître trois nouveaux articles !

 

Je ne doute pas un seul instant pourtant de leur sincérité. Au moment où ils me parlaient, ils pensaient réellement qu'ils n'avaient pas l'énergie ou le désir d'écrire quelque chose de nouveau..Mais la vie , heureusement, est changement perpétuel..leur humeur a changé, leur volonté aussi...et c'est bien ainsi !

 

Nous devrions être sages et nous souvenir que tout n'est que passage...

Si c'est un moment heureux, vivons l' à fond, il ne durera peut-être pas, et parce qu'il est éphémère, il n'en est que plus précieux....

Si c'est un moment difficile, pourquoi s'imaginer que nous sommes emprisonnés dans une situation sans issue, il y aura des moments plus épanouissants...Y croire, c'est les aider à naître, c'est être prêt à les accueillir quand ils viendront.

C'est ce que j'essaie de faire mais je n'y parviens pas toujours...

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 08:26

" Il y a quatre ans environ, j'étais dans le train.

 

En face de moi, dans le compartiment, un épouvantable petit vieux était assis. Sale et manifestement méchant, certaines de ses réflexions me le prouvèrent.

 

Refusant de poursuivre avec lui une conversation sans bonheur, je voulus lire, mais, malgré moi, je regardais ce petit vieux, il était très laid.

 

Son regard croisa, comme on dit, le mien, et ce fut bref ou appuyé je ne sais plus, mais je connus le douloureux - oui, douloureux sentiment que n'importe quel homme en "valait" exactement - qu'on m'excuse mais c'est sur  "exactement" que je veux mettre l'accent - n'importe quel autre.

 

N'importe qui, me dis-je, peut être aimé par delà sa laideur, sa sottise, sa méchanceté."

                                                                                           Jean Genêt (L'atelier de Giacometti)

 

Ce texte, je l' ai découvert , il y a longtemps, au cours d'une de mes lectures  et il m'a fortement frappée, je l'ai toujours gardé en mémoire, je viens de le retrouver sur un petit bout de papier à demi déchiré (je suis en train de ranger ma bibliothèque) et je me dis que je ne peux pas ne pas partager cette redécouverte avec vous.

Et vous, qu'est ce qu'il vous dit Jean Genêt à travers ces mots ?  comment le ressentez-vous?

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