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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 08:42

C'était la fête au village ce week-end.

Samedi soir un petit spectacle sous les barrysP6260066.JPG

Le conteur arrive,installe son tapis...Pistache, la chienne d'un villageois, veut participer au spectacle et aboie allègrement...Heureusement, elle se calme assez vite...et "l'oiseleur" peut nous raconter d'abord l'histoire de la création du monde...Comme il a besoin d'une Eve et d'un Adam, il va les chercher parmi les spectateurs..Puis , il nous conte une autre histoire d'amour : celle de Roméo et Juliette

P6260068.JPG

Et dimanche soir, sur la place du clocher, c'était le repas villageois  et notre conteur de la veille  s'est transformé en chanteur et, accompagné de sa guitare, nous a interprété quelques chansons..et parfois quelques autres personnes se sont jointes à lui..L'ambiance était bonne et chaleureuse...Ceux qui se connaissaient étaient contents de se retrouver et les autres  pouvaient faire connaissance;.IL y avait justement un tout nouveau villageois qui venait juste de s'installerP6270074.JPG

P6270076.JPG

C'était un bon moment  de partage;

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 08:07

"L'ombre que dégage les êtres les plus sombres est à la mesure d'une lumière à venir, qu'ils ne voient pas encore parce qu'ils ont la vue trop courte"  Lorette Nobécourt

 

[48+Pureté.jpg]

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 01:16

"L'important n'est pas ce que nous attendons de la vie, mais ce que nous apportons à la vie.

  Au lieu de se demander si la vie a un sens, il faut s'imaginer  que c'est à nous de donner un sens à la vie à

  chaque jour et à chaque heure."

 

 

"Chacun possède une mission spécifique dans la Vie, de telle sorte qu'il est unique et irremplaçable, car sa vie

  ne peut jamais être reproduite."

                             

                                              Victor Frankl  : neuropsychiatre autrichien déporté à Auchwitz

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 10:56

  La journée commence... imprévisible.

  D'abord ,dès le réveil, souvenir d'un rêve (c'est très rare chez moi)...plus exactement de la fin d'un rêve...Quelqu'un que j'aime bien m'embrasse..et son étreinte  me donne douceur et énergie...quoi qu'il advienne, la journée sera bonne...

  Je viens à peine de déjeuner...La voisine d'en face arrive, nous lui offrons le café...C'est si rare qu'elle vienne à nous , elle a toujours peur de déranger. Elle nous parle du temps d'avant, elle en a la nostalgie...Elle nous raconte que, lorsqu'elle était en primaire, sa copine avait soudain crié :"maitresse, il y a une souris"...Et il n'y en avait pas...C'était un poisson d'avril, c'était un premier avril..Et la maîtresse lui avait donné  à copier 150 fois:"je dois respecter la maîtresse"...L'année suivante , la copine n'avait pas renouvelé sa plaisanterie...

  Un moment après, une autre voisine arrive, elle aussi très discrète...nous nous installons dans le jardin...et la conversation va bon train...j'en oublie de lui offrir à boire. Mais le partage était riche...Je n'ai aucun regret pour ce que je n'ai pas pu faire à cause de ces visites inattendues...La journée  a bien commencé..Maintenant, je suis seule et j'en suis ravie...Mais si quelqu'un arrive à l'improviste, je saurai encore me réjouir de sa présence et si je reste seule, ce sera aussi une excellente chose, j'ai tant à faire....

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 05:55

Je suis allongée

à l'ombre de l'arbousier;

j'ai fermé les yeux...

Je n'ai pas de chapeau comme toi, Solyzaan...

Mais je n'en ai pas besoin...

J'ai fermé les yeux

Et je ne suis plus là

où l'on croit que je suis...

Je suis ailleurs

et je capte les images

qui viennent à moi.

Mes paupières fermées servent d'écran :

pas besoin de chapeau.

Et je capte les mots

qui se faufilent et s'envolent.

Et j'accueille ce qui vient

même si cela me semble rien de rien;

Je ne choisis pas, j'accueille

et j'oublie la fatigue et la déconvenue.

Je suis légère comme un papillon

et volette dans la quiètude infinie

d'un monde qui n'existe

que derrière mes yeux fermés.

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 07:09

J'achève la lecture  ce ce livre et je suis envahie de douceur

Et pourtant, c'est un livre douloureux qui raconte des vies en apparence ratées, détruites par la guerre.

C'est un livre plein de mystère et de nostalgie, un livre qui nous donne à voir  au-delà des apparences, qui nous donne à voir l'âme des êtres.

Et c'est pourquoi, malgré la souffrance, demeure l'espoir.

 

"Elle se devait de s'en aller...Il était encore temps. Il est toujours temps de vivre....

On peut rester des années sans avoir ce désir, bien sagement assis sur un banc dans une parfaite immobilité, tandis qu'autour de soi, la vie tourne comme un manège,les choses, les gens, les envies et les rêves; cela peut même durer indéfiniment. La plupart des gens s'en contentent parfaitement. Mais il arrive que l'on se dise que l'on n'en peut plus de cette immobilité, et que la terre est vaste et le temps éphémère; alors pourquoi ne pas en profiter?"

 

"Nous vécûmes alors un temps de paix si  fragile et si inattendu que nous n'osions pas encore le toucher du doigt, de peur de le voir se dissiper comme un nuage de brume.."

 

"Je ne sais si je fais bien, si cela apporte de l'eau à un autre moulin que le mien.Mais j'ai le sentiment de chnater les autres, tous les autres...J'aurais voulu dire que je les aimais comme je n'ai jamai osé aimer personne. Que sans eux je ne suis rien; qu'un homme seul est un homme condamné. Mais il fallait le leur dire avant qu'ils partent. On ne dit jamais les mots qu'il faudrait à ceux qui nous entourent.Par pudeur, bêtise ou faiblesse. Alors, règne le silence du trop tard. Irrémediablement."

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 07:37

  Elle avait plus de quatre vingt dix ans. Elle vivait entourée des siens. Un jour elle annonça : demain, je serai morte.

  Et le lendemain, très paisiblement, elle mourut , le sourire aux lèvres.

  Elle avait eu une vie très remplie: onze ou douze enfants, beaucoup de petits enfants.

Des activités nombreuses après leur départ. 

  Peu à peu, ses forces l'avaient quittée, mais pas le goût de la vie.

  Et les dernières années, elle demeurait dans son fauteuil la plupart du temps. Elle n'était pas inactive, elle s'intéressait aux occupations des uns et des autres, à leurs joies  et à leurs détresses et elle portait le monde dans une prière presque continuelle....

  Un jour, elle sentit que, même pour cette activité là, les forces lui manquaient...C'est donc qu'elle devait partir.

Elle avait été là, pleinement là...Maintenant ailleurs l'appelait...Elle dit oui, l'annonça aux siens et elle partit...

Quoi de plus simple, quoi de plus naturel !

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 06:44

  C'est un médecin qui me l'a dit: chanter, cela aide à guérir la pneumonie

Et, ma foi, je crois qu'il a raison...J'ai pu aller à la fête de la musique, participer avec mon groupe et même ensuite , écouter les autres groupes...C'était très varié et, dans l'ensemble, de bonne qualité...Le mauvais temps et le froid ne nous ont pas arrêtés...La fête a eu lieu à l'intérieur...Il y a eu d'excellents moments, en particulier avec les tambours et les balafons qui nous ont offert de la musique du Burkina Faso...Les chanteurs solistes étaient moins favorisés car la sonorité de la salle n'était pas bonne du tout mais ils ont quand même fait leur prestation du mieux possible...

  Du repos et du chant..et puis des médicaments...et bientôt tout sera rentré dans l'ordre

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 08:02

Je  suis château branlant

       château divaguant

              vague sur l'océan.

 

Je suis ville assiégée

       ville submergée

               ville asphyxiée.

 

Des ennemis invisibles   

       m'assaillent de toutes parts

           jettent à bas tous les remparts

                 et je suis leur cible.

 

Je suis ligotée

    Je suis enfièvrée

          Je suis sans voix ni loi.

 

Impuissante, j'assiste à leurs orgies,

   à leur ripaille, à leur frénésie.

 

Vais-je m'enfuir vers un ailleurs plus plaisant,

    Vais-je délaisser ma place

                 ou vais-je leur résister ?

Ou vais-je simplement rester là où je suis ?

    Là où est ma place,

         impassible, irrésistible ?

 

Et les obliger par ma présence

à conclure avec moi une alliance

ou à s'enfuir, eux, pour jouer à d'autres jeux?

 

 

 

 

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 08:07

"Il n'y a rien de nécessaire sauf être là,

à chaque instant, de plus en plus"

                       

                               Henri Bauchau

                                                        (L'écriture à l'écoute)

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