" Imaginons une corde tendue aau-dessus de l'abîme et un homme qui marche sur cette corde entre les deux points
que sont sa naissance et sa mort.
C'est ainsi que Nietzche représente le philosophe, l'homme qui garde sa conscience éveillée.
La vie rest toujours unrisque ouvert, qui demande de al vigilance, de l'équilibre.
Une joie apparaît dans cet exercice périlleux, une exaltation à vaincre l'adversité,
ou bien à se couler si bien dans l'exigence du mouvement que l'esprit fait corps avec l'effort.
Le funambule tient dans chacune de ses mains un aspect de la vie, d'un côté l'ombre, de l'autre la lumière;
d'un côté le bien, de l'autre le mal, le jour et la nuit, la force invulnérable et la douceur vulnérable,
la dépendance et l'indépendance, la demande d'aide et la capacité à porter secours.
La personne qui marche sur le fil incarne un équilibre qui n'est pas la moyenne des deux aspects
mais une capacité à avancer dans la joie et la douleur.
PAULE SALOMON